A travers un récit intime, on accompagne l’auteur tout au long du spectacle dans la quête de ses origines.
Librement inspiré de Moby Dick, le nouveau spectacle de Mikael Chirinian nous plonge au sein du cocon familial. Intitulé l’ombre de la baleine, en écho au roman d’aventure d’Herman Melville, il est présenté jusqu’au 3 mars au Théâtre Lepic, à Paris.
En tant que spectateur, on vient ainsi s’immiscer dans l’histoire d’une famille confrontée à la violence incompréhensible de la sœur du héros. Personnalité caractérielle ou trouble psychique ? Difficile de poser un diagnostic sur ce mal qui la ronge et détruit en même temps son entourage le plus proche. Seul sur scène, Mikael Chirinian incarne tour à tour avec humour et délicatesse les différents personnages. La famille est ici appréhendée comme le premier lieu où l’on apprend l’amour, où les premiers liens se tissent mais également comme celui de la transmission.
Après Rapport sur moi et La liste de mes envies, c’est la troisième fois que l’auteur collabore avec la metteur en scène Anne Bouvier. D’après celle-ci, la marionnette que tient l’acteur sur scène « devient à la fois lui, son double, lui manipulé par lui-même, spectateur, acteur, victime ou bourreau. » On suit parallèlement l’histoire poétique de Moby Dick, jusqu’à ce que les deux récits se croisent et s’éclairent l’un l’autre. Devenu adulte, le héros de L’ombre de la baleine file, en lisant le fameux roman, la métaphore du voyage en mer afin de trouver sa propre voie.
Informations pratiques :
L’ombre de la baleine
Jusqu’au 3 mars 2019, du mercredi au samedi à 19h30 et les dimanches à 18h30
Théâtre Lepic
1 Avenue Junot
75018 Paris
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