La nouvelle exposition explore les différentes manières dont la guerre a nourri et influencé l’œuvre de Picasso.
Tout au long de sa vie, Picasso a été témoin de conflits majeurs, de la guerre d’indépendance cubaine à celle du Vietnam. S’il n’a jamais été soldat, son œuvre a été fortement imprégnée par la guerre. Considéré comme résistant et militant, le peintre a en effet toujours affirmé que son art était une sorte de journal de bord. C’est cet art même que le Musée de l’armée propose au public de découvrir à l’occasion de sa nouvelle exposition intitulée Picasso et la guerre, du 5 avril au 28 juillet 2019. Organisée conjointement avec le Musée National Picasso-Paris, elle apporte une approche chronologique mais aussi chrono-thématique, au détour de laquelle on découvre nombre de coupures de presses, photographies et objets. L’occasion également de redécouvrir nombre de ses peintures, à l’instar de L’Enlèvement des Sabines, des femmes d’Alger, ou encore de La Femme qui pleure.
Dès son enfance, les motifs guerriers apparaissent dans l’œuvre de Picasso, comme lorsqu’il colle sur sa toile des coupures de journaux sur le conflit balkanique. Plus tard, nommé à la direction du musée du Prado à Madrid alors que la guerre d’Espagne fait rage, il peint le bombardement de Guernica. Une peinture qui ouvre d’ailleurs le parcours de l’exposition, représentée par une photographie de Dora Maar prise dans l’atelier des Grands-Augustins. Pendant l’Occupation, son art est considérée par la domination nazie comme dégénéré. Son engagement politique le poursuivra jusqu’à la Libération.
Informations pratiques :
Picasso et la guerre
Musée de l’armée
Du 5 avril au 28 juillet 2019
129 Rue de Grenelle
75007 Paris
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