Le musée parisien revient sur le mouvement culturel controversé apparu aux Etats-Unis à la fin des années 40.
De la Beat Generation, on retient surtout les œuvres littéraires éprises de liberté de William S. Burroughs (Le Festin Nu) ou de Jack Kerouac. C’est d’ailleurs l’ouvrage de ce dernier On The Road, rédigé en 1950 sur un rouleau de plusieurs mètres de long, qui se trouve être la moelle épinière de la nouvelle exposition du Centre Georges-Pompidou.
Ouverte au public du 22 juin au 3 octobre 2016, celle-ci est l’occasion de se replonger dans ce mouvement artistique et littéraire apparu au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale outre-Atlantique, et devenu le moteur d’un libération culturelle, sexuelle et du mode de vie de la jeunesse des année 1960, en réaction à une Amérique puritaine et maccarthyste. L’histoire d’un groupe d’amis qui se regroupe pour contester une société dans laquelle ils ne se retrouvent pas, et dont le mouvement fait très vite tâche d’huile, jusqu’à devenir une véritable contre-culture. Apportée par les « Beats » , considérés à l’époque comme des rebelles subversifs, ce mouvement sera ensuite le terreau fertile de la culture hippie, puis du mouvement psychédélique dans les années 1970.
A travers l’exposition chronologique de photographies, dessins, peintures collages, films et sons, et autres objets technologiques de l’époque tels que machine à écrire, magnétophones, téléphones ou imprimantes, on découvre l’évolution de la Beat Generation, de sa naissance à New-York en 1943 à son avènement à Paris en 1969. Bonne idée : la bibliothèque installée au fond, le long d’une baie vitrée avec vue sur les toits de Paris, où l’on peut se plonger, assis sur un banc, dans les ouvrages phares du mouvement Beat.
Informations pratiques :
Beat Generation
Du 22 juin au 3 octobre 2016
Centre Georges Pompidou
Place Georges-Pompidou
75004 Paris
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dans ma To Do - J’ y suis allé,
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